Nous savons évidemment que cet article ne va pas plaire, mais nous ne sommes pas ici pour plaire mais dire des vérités. Au sein des instances dirigeantes, il est un fait notoire qu'il y a aussi des grandes crapules, des profiteurs et des traitres à la solde de la république judéo-maçonnique de France sans compter la vermine des ex-trotskystes et néo-libéraux... Si l'assassinat de Si Mohammedi Said s'avère vrai, vous serez jugés par le tribunal d'Allah, non pas comme des êtres humain, mais comme des démons. Par ailleurs, et pour finir ce préambule, je tenais a dire que le faits qui vont suivre ont été relatés sur un journal en ligne le 12 février de cette année, donc c'est très récent, et qu'ils sont certainement vrais, car je connais personnellement des gens qui y ont assistés.
Hélas ce grand moudjahid à qui le pouvoir de Boumedienne avait
suspendu le versement de ses salaires et pensions et mis en résidence
surveillée depuis le début des années 70’s, depuis qu’il avait condamné
la politique dictatoriale du régime de Boumedienne,est décédé dans des
conditions mystérieuses à l’Hôpital Salpêtrière, à Paris.
Près de vingt ans plus tard, alors qu’il vivait dans la misère, à Kouba,
en enseignant le Coran, et après l’arrivée de Chadli, celui-ci aura le
mérite de l’élargir et c’est ainsi que les « islamistes du FIS »
voudront le récupérer, début 1991. Mais le régime a la dent dure, et il
décidera de se VENGER contre cet homme qui voulait renverser le régime
qu’il considérait pris en mains par le « Hizb França ».
Aussi quand les DAF, prendront le pouvoir, ils vont lui régler ses
comptes… Ils feront semblant de lui restituer ses pensions et lui
accorder ses retraites de moudjahid, de vice Président de la République
et de ministre..
Ils feront semblant de lui redonner ses droits, et profitant d’une
maladie bénigne, ils viendront lui « proposer » de le soigner à
l’hôpital militaire d’Ain Naadja, et ils lui feront croire qu’il devait
être transféré en urgence en France. .
C’est ainsi qu’à son arrivée en France, en Novembre 1994. et son
admission à l’Hôpital La Pitié Salpêtrière, à Paris, puisque l’ex
premier chef d’état major de l’ALN, n’avait pas le droit à une suite
particulière, comme de coutume, à l’hôpital américain de Neuilly, où
j’avais rendu visite à des « clients du système », il sera lui, installé
dans une chambre commune avec 4 autres malades !!!
Comme son fils était en stage chez moi, Si Nasser, me contactera ainsi
que mon cousin Rachid Benaïssa, qui était alors à l’UNESCO, pour lui
rendre visite. Nous l’avons vu à plusieurs reprises, puis, un certain
jeudi 1 décembre 1994, alors que nous discutions avec lui sur la
Révolution, et que j’essayais d’avoir des réponses à certains épisodes,
il nous proposa de préparer un magnétophone et une caméra pour
l’enregistrer dès sa sortie, en convalescence. .
Pendant que nous discutions ainsi, je lui ai posé une question sur
Mélouza, et alors qu’il me répondait, en disant » tu écriras un livre
sur ma vie, mais sois patient car je vais vous faire des révélations qui
vont bouleverser le système et ses hommes ». A peine avait-il fini son
discours, en présence de son fils et de sa fille médecin, qu’un
professeur est entré avec ses assistants. Pour nous donner le temps de
sortir, ils ont commencé leur visite, par les autres patients, puis
quand il a vu que nous allions sortir, il nous a demandé de revenir dans
5 à 10 mn. Après sa visite, il nous a dit que ce patient est en
excellente santé « j’aurai bien voulu que mon propre père ait sa
santé », nous a-il asséné, en disant « pourquoi ne le sortez-vous pas,
puisque sa fille est médecin pour ne le ramener que pour les contrôles ?
« . .
Nous fumes surpris par autant d’assurance, et il nous a dit qu’il allait
préparer son autorisation de sortie, pour le week end, qui approchait..
Pendant que nous discutions avec le professeur, un groupe d’infirmiers
est entré dans la salle, pour sortir un des malades, refaire son lit, et
amener à sa place un homme « accidenté » disaient-ils, mais qui était
entouré de bandeaux blancs tels une momie… Un spectacle qui m’intrigue à
ce jour..
Après avoir pris congé du professeur et de Si Nasser, Rachid et moi, lui
avons promis de revenir le sortir dès le lendemain, pour passer le week
end chez nous. Rachid et moi, lui avons préparé chez Rachid, un studio
pour permettre à ses enfants de venir l’accompagner durant son séjour
parmi nous. Nous avions oublié que le lendemain était vendredi. Rachid
avait de surcroît une séance plénière à L’UNESCO, qu’il ne pouvait
rater, tout comme moi, j’avais un RDV à la mosquée avec un client de mon
bureau d’études. Aussi n’allions-nous nous rendre libres que tard le
soir après 19 heures. Quand nous nous sommes présentés dans sa chambre
pour mettre au point le dossier administratif pour sa sortie en congé,
nous allions découvrir que la salle avait été transformée en salle de
pansements et de repos pour les infirmières..
Devant notre étonnement, alors que nous avions fait à sa recherche tous
les étages, la chef de service, nous a avoué qu’elle-même avait été
prise de court. Nous lui avons demandé des nouvelles sur notre malade,
et elle nous a répondu, « Il a été déplacé, mais je ne sais pas où…, car
il devait sortir. Allez voir l’administration vous aurez plus
d’information…. » .
Quand nous sommes allés voir l’administration, et après quelques
recherches rapides, ils nous ont dit : « Revenez demain dans la
journée…, nous sommes ici uniquement de garde ». .
Le lendemain et le jour suivant nos recherches ainsi que celles de ses enfants furent vaines. .
Si ma mémoire ne me trahit pas, ce n’est que le lundi 5 décembre 1994, à
l’aube, alors que j’avais passé la nuit chez mon cousin Rachid, et au
moment où nous venions de terminer L’IQAMA pour notre prière de l’aube,
que le téléphone a commencé à sonner avec insistance. Nous avons pris le
téléphone, et notre interlocuteur était un cheikh de la Mosquée de
Paris, qui a commencé par nous dire comme première phrase, ‘ADHAMA
ALLAHOU AJRAKOUM, votre parent Mohamadi Said, est décédé, nous avons
trouvé vos coordonnées sur lui quand on nous demandé de faire sa
toilette mortuaire et nous vous attendons à la morgue de l’hôpital Pitié
Salpêtrière…. » Nous nous sommes précipités, et à notre arrivée, il y
avait près de 20 personnes dont des moujahidines qui disaient l’avoir
connu et servi sous ses ordres. Nous fumes rejoints par son fils et sa
fille. J’ai vu parmi les personnes qui attendaient Hocine Djoudi, alors
ambassadeur à Paris, en compagnie de l’ex PDG de Sonacome qui était
attaché « militaire ». Ils sont venus nous saluer puis, nous avons
discuté du décès. .
Pendant que nous discutions, les officiers des Pompes funèbres nous ont
demandé s’il y avait ses parents. Son fils et sa fille sont entrés chez
eux, puis très vite, le fils est ressorti de leur bureau et est venu
vers moi, pour me demander de l’accompagner, ce que Rachid et moi, avons
fait. Une fois dans le bureau, les Pompes funèbres nous ont demandé de
nous acquitter de 3000 FRF pour la toilette mortuaire, à remettre en
espèces au préposé musulman de la Mosquée de Paris, et 15.000 FRF par
CB, ou par chèque. Disposant d’une carte AMEX Corporate, sans limites,
j’ai payé et Rachid a pris en charge la quote-part de la toilette
mortuaire. Sur ce, ils ont sorti le cercueil pour que les présents
puissent le voir, se recueillir devant sa dépouille et réciter leurs
prières. Après un quart d’heure de lectures et de prières, Rachid s’est
adressé à Djoudi, pour lui demander de faire prendre en charge par
l’Ambassade, les frais des Pompes funèbres, et nous rembourser… !!! .
L’ambassadeur Hocine Djoudi, que je connaissais bien alors, m’a dit
texto, en aparté et très silencieusement » Si Abdelmadjid, j’ai pris
sur moi, de venir non point comme ambassadeur, mais comme nationaliste
et citoyen algérien…Puis il m’a mis en catimini dans la main, 1000FRF,
ce que son collègue a fait aussi, en cachette »… Puis, il m’a dit, » Si
le régime que j’ai le malheur de servir apprend que nous sommes venus,
ils nous liquideront… » Après une vive altercation avec Rachid, qui
n’admettait pas cette « friponnerie », Djoudi, a demandé aux agents des
Pompes funèbres, à utiliser leur téléphone. Après 5 minutes, il nous a
annoncé qu’il venait d’obtenir d’Air Algérie, la prise en charge du
rapatriement du corps, et qu’une ambulance allait arriver dans quelques
instants, pour que le cercueil soit transféré à Orly…. .
VOILA DONC un témoignage que je donne de mémoire, SOUS CONTRÔLE D’ALLAH,
pour la postérité et pour que d’aucuns sachent que SEUL ALLAH est JUSTE
et récompense ceux qui nous ont permis de VIVRE DANS LA DIGNITÉ… Notre
monde est hélas, plein de CRAPULES et D’INGRATS, qui ne se sont jamais
gênés pour puiser dans le TRÉSOR PUBLIC pour assouvir leurs plaisirs
personnels et ceux de leurs « clients », quand les MEILLEURS FILS DE
L’ALGÉRIE, ont été livrés aux « exécutions » car je ne comprends
toujours pas comment un homme en EXCELLENTE SANTÉ ait subitement
« disparu » et trouvé une mort « naturelle » sans enquête..
RAHIMA ALLAHOU ASHOUHADA AL’ABRÂR WA ASKANAHOUM FÎ FASSÏHI JENNATIHI.
Abdelmadjid Ait Saadi
Source: https://tunisitri.wordpress.com/2017/02/15/abdelmajid-ait-saadi-se-souvient-de-mohammedi-said-premier-chef-detat-major-de-laln/
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